Rédactions à thème fantastique... et antique

Publié le par forumjulii

 

Voici quelques rédactions composées par les élèves de la classe sur le sujet suivant :

 

En vous inspirant de l'extrait d'Arria Marcella racontant le moment où Octavien bascule dans le passé et visite Pompéi avant l'éruption du Vésuve, vous raconterez comment, en vous promenant dans un quartier de Fréjus, vous vous retrouvez plongé dans les rues de Forum Julii et rencontrez l'un de ses habitants.

 

Travail réalisé par Léa R.


Je marchais dans les rues désertes de la ville. Il était environ dix-neuf heures, la nuit commençait à tomber. Je me dirigeais vers l'amphithéâtre. Malgré son état actuel, je trouvais ce monument intéressant. J'aurais bien aimé voir à quoi il ressemblait à l'époque romaine.

Plus je m'approchais, plus le paysage me paraissait étrange. Je ne voyais pas bien à cause de la nuit, mais il me semblait ne plus marcher sur une route goudronnée mais sur des galets. Il y avait aussi de grands arbres feuillus. Ayant visité la ville plus tôt, je ne me rappelais pas avoir vu d'arbres, mais des maisons et des routes. Je me dis que je devais être fatiguée.

Arrivée à quelques mètres de l'amphithéatre, je me trouvais maintenant face au monument, mais il n'était pas comme tout à l'heure, il était grand, toutes les pierres formant l'édifice étaient à leur place et il n'en manquait aucune. Il était perdu au milieu de la végétation, à quelques mètres de la ville.

Je contemplais ce magnifique monument, agréablement surprise, je restaits debout, sans rien dire, quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je sursautai. Un homme grand et fort se trouvait derrière moi, il portait une armure. Sur son épaule il portait un sac en toile d'où dépassaient des armes. Il avait de courts cheveux bruns et des yeux verts. Il dit : « Bonjour, je suis Marcus Cunctatus, je suis gladiateur. Vous allez voir le combat ?

- Non, je n'ai pas de ticket pour entrer. 

- Ce n'est pas grave. Suivez-moi, je vais vous faire entrer. »

J'entrai dans l'amphithéâtre aux côtés de Marcus Cunctatus. Il me conduisit dans les gradins et partit. J'avais du mal à y croire. Je fermai les yeux pour être sûre que je ne rêvais pas. Puis je n'entendis plus la foule. J'ouvris les yeux, intriguée.

J'étais assise, seule, dans les ruines de l'amphithéâtre.

 

Travail réalisé par Maxime C.

 

Je m'y plaisais. Je m'y plaisais, dans cette cité de Forum Julii, car je voyais des domus finement décorées. J'aperçus aussi une borne à deux têtes. Tout cela était magnifique et tout se serait bien passé, si je n'avais pas bousculé un homme. Il était musclé, plus grand que moi, environ 1m90, une cicatrice lui balafrait le visage et il était brun. Il me dit qu'il s'appelait Caïus Hortus, qu'il était romain et gladiateur.

Je le suivis vers l'amphithéâtre et je découvris le combat entre un rétiaire et un lion. C'est le lion qui gagna. Je regardai autour de moi : je reconnus deux statues, l'une de Jupiter, l'autre de Minerve, entre les colonnes de marbre blanc. Les spectateurs hurlaient pour les combats soient plus barbares.

Quand Caïus m'annonça que j'allais combattre moi-même, je fus à la fois heureux et terrifié. On me donna l'équipement d'un samnite au bouclier lourd, à l'arme de bronze brillant et au casque de fer.

J'entrai dans l'arène. C'était incroyable. Tout le monde me regardait. Mon adversaire était un rétiaire au trident d'or. Le premier coup fut si violent que je tombai. Je ripostai avec ardeur mais il était plus fort que moi. J'avais le bras engourdi, la tête qui tournait. Je me trouvais au sol quand il me porta le coup final.

C'est alors que j'entendis un bip et un ado boutonneux s'approcha pour me dire que le jeu était fini. Alors, je sortis de Micromania pour rentrer chez moi. Le plus étonnant, c'est que j'avais encore le glaive de bronze dans la main...

 

 

Travail réalisé par Allan L.


C'était un jour comme les autres, je me promenais dans le quartier des Arènes à Fréjus. Il faisait très chaud, le soleil était à son zénith et on entendait le vrombissement des voitures. Je me trouvais précisément près du mémorial de Malpasset, quand soudain je trébuchai à cause d'une pierre. Je tombai au sol et perdis connaissance.

Quand je me relevai, tout avait changé. Les routes et les voitures avaient disparu. L'amphithéâtre, qui était en ruines quelques minutes auparavant, s'était reconstitué, il avait retrouvé toute sa splendeur.

Autour de moi, des gens discutaient, certains portaient des toges. Je n'y croyais pas, je me disais que je rêvais, et pourtant tout était devant moi : je me trouvais bel et bien à l'époque des Romains, mais je devais en avoir le coeur net.

J'interpellai un homme armé. Il dut me prendre pour quelqu'un d'autre car il m'attrapa par le bras et me força à le suivre. Il me conduisit à l'amphithéâtre. A l'entrée des gladiateurs, un autre homme m'emmena dans l'arène, elle était immense et recouverte de sable. La foule se tenait dans les gradins, protégée du soleil par le velum. Un homme entra dans l'arène. Les spectateurs commencèrent alors à scander ce qui devait être son nom : « Marius Cornelius ! » Il s'avança dangereusement vers moi avec son glaive, il le leva, je me protégeai la tête et fermai les yeux, quand soudain j'entendis un homme me dire que je me trouvais dans une zone interdite au public.

J'ouvris les yeux : tout avait disparu, un ouvrier se tenait devant moi. L'amphithéâtre était à nouveau en restauration et je perçus de nouveau le vrombissement des voitures.

 

Travail réalisé par Manuela P.

 

La nuit était tombée quand je sortis d'une fête se déroulant dans un bar du port. Le ciel était sombre ce soir-là. Je pris mon scooter pour rentrer chez moi. Alors que j'étais plongé dans les pensées, j'entendis quelqu'un crier puis plus rien, le noir total.

Je me réveillai dans un endroit inconnu. Autour de moi, tout me paraissait vieux, mais pourtant si neuf. Une voix me fit sortir de mes pensées, je me retrouvai devant un homme grand et assez pâle avec des cheveux noirs. Il me fit penser à un de ces psychopathes dans les films d'horreur que j'aime bien regarder. Il me fixa dans les yeux et me parla dans une langue que je ne connaissais pas. Puis il éclata de rire et, en me parlant cette fois en français, il m'expliqua qu'il s'appelait Fabius Piscator, qu'il était pêcheur et me dit qu'il me trouvait étrange à cause de mes habits et du fait que j'étais planté au milieu du carrefour. Il me proposa de me faire visiter la belle ville de Forum Julii.

Etonné, je compris ou je pensai avoir compris, car il était impossible que j'aie remonté le temps ! Bien que troublé par cette nouvelle, je le suivis.

Les arènes, la butte Saint-Antoine et l'amphithéâtre étaient si différents des ruines que j'avais vues lors de mes visites des fouilles ! La ville était si vivante, les gens que je croisais riaient et souriaient. On s'arrêta devant la lanterne d'Auguste, sur le port. C'était vrai ! La mer dans le Fréjus que je connaissais n'était pas si proche ! Je me rendis alors compte de la beauté de cette ville antique, alors que jusque là je ne m'étais pas vraiment intéressé à Forum Julii. Cette visite me fit changer d'avis. Je me demandai à quoi pouvait bien ressembler la porte d'Orée. Je m'arrêtai devant une magnifique maison, puis j'entendis à nouveau un cri. Je me retournai et je vis un cheval arrivant droit sur moi, puis ce fut le noir.

Je me réveillai avec un terrible mal au crâne, j'étais dans un lit d'hôpital. Là, ma mère me prit dans ses bras en m'expliquant ce qui m'était arrivé : j'étais tombée dans le coma après un accident.

Plus tard, je décidai de m'intéresser un peu plus au passé antique de Fréjus. Cette expérience m'avait donné envie d'en savoir plus.

Publié dans Français

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
le voyage sera coul
Répondre